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vendredi 6 octobre 2017

24h pour réparer

Dès le 1er mai 2018, la France va suivre une directive européenne et imposer un contrôle technique plus poussé.



131 points de contrôle

De 124 aujourd'hui, on va passer à 131 points de contrôle, mais ceci correspond à 646 défauts (453 aujourd'hui). La durée et donc le prix devrait s'en ressentir. Certains professionnels évoquent un doublement de la facture actuelle.

Trois niveaux de défaillances

Le contrôle technique aura désormais trois niveaux :

  • Défaillance mineure (162 défauts sans obligation de contre-visite)
  • Défaillance majeure (357 défauts soumis à contre-visite avec deux mois pour réaliser les réparations)
  • Défaillance critique (127 défauts qui entraineront l'immobilisation du véhicule dans les 24 heures si le défaut n'est pas réparé)

Parmi ces défauts critiques, citons quelques un rencontrés couramment sur nos taxis anglais : pression insuffisante dans le système de freinage, fuite d'air sur l'assistance de freinage, bocal trop sale pour laisser voir le niveau de liquide de frein, câblage électrique risquant de toucher des pièces chaudes ou en mouvement, profondeur des sculptures du pneu non conforme, corrosion du châssis diminuant sa résistance, chute probable de pièces du pare-chocs ou des protections latérales, porte qui ferme mal, silencieux qui risque de tomber, formation continue de gouttelettes de liquide autre que l'eau.

Un test pollution plus poussé

À partir de 2022, un nouvel appareil de contrôle 5 gaz équipera les centres de contrôle. En attendant, le contrôle pollution sera plus poussé pour tous les véhicules : essence comme diesel.

Une contre-visite plus exigeante

La contre-visite ne se limitera pas à vérifier l'élément refusé. Elle s'étendra à l'ensemble du circuit incriminé. Conséquence : celle-ci devrait devenir payante.


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